Il
était en chemise « et il allait se mettre au lit » ; le lit n’était pas
encore défait… Nous entrâmes ; je m’étonnai. Doudoune lacoste pas cher «
Tiens ! vous n’êtes pas encore couché ? … – Non ! réponditil d’une voix
rude… J’ai été faire une tournée dans le parc et dans les bois… J’en
reviens… Maintenant, j’ai sommeil… bonsoir ! … – Écoutez, fisje… Il y
avait tout à l’heure, auprès de votre fenêtre, une échelle… – Quelle
échelle ? Je n’ai pas vu d’échelle ! … Bonsoir ! » Et il nous mit à la
porte tout simplement. Dehors, je regardai Larsan. Il était
impénétrable. « Eh bien ? fisje… – Eh bien ? répéta Larsan… – Cela ne
vous ouvretil point des horizons ? » Sa mauvaise humeur était certaine.
En rentrant au château, je l’entendis qui bougonnait : « Il serait tout à
fait, mais tout à fait étrange que je me fusse trompé à ce point ! … »
Et, cette phrase, il me semblait qu’il l’avait plutôt prononcée à mon
adresse qu’il ne se la disait à luimême. Il ajouta : « Dans tous les
cas, nous serons bientôt fixés… Ce matin il fera jour. robe lacoste pas cher
» Chapitre Rouletabille a dessiné un cercle entre les deux bosses de
son front Extrait du carnet de Joseph Rouletabille (suite). Manteau
lacoste pas cherNous nous quittâmes sur le seuil de nos chambres après
une mélanco lique poignée de mains. J’étais heureux d’avoir fait naître
quelque soup çon de son erreur dans cette cervelle originale,
extrêmement intelligente, mais antiméthodique. Je ne me couchai point.
J’attendis le petit jour et je descendis devant le château. J’en fis le
tour en examinant toutes les traces qui pouvaient en venir ou y aboutir.
Mais elles étaient si mêlées et si confuses que je ne pus rien en
tirer. Doudoune lacoste pas cher
Du reste, je tiens ici à faire remar quer que je n’ai point coutume
d’attacher une importance exagérée aux signes extérieurs que laisse le
passage d’un crime.Cette méthode, qui consiste à conclure au criminel
d’après les traces de pas, est tout à fait primitive. Il y a beaucoup de
traces de pas qui sont identiques, et c’est tout juste s’il faut leur
demander une première indication qu’on ne sau rait, en aucun cas,
considérer comme une preuve. Quoi qu’il en soit, dans le grand désarroi
de mon esprit, je m’en étais donc allé dans la cour d’honneur et m’étais
penché sur les traces, sur toutes les traces qui étaient là, leur
demandant cette première indication dont j’avais tant besoin pour
m’accrocher à quelque chose de « raison nable », à quelque chose qui me
permît de « raisonner » sur les événe ments de la « galerie inexplicable
». Comment raisonner ? … Comment raisonner ? … Ah ! raisonner par le
bon bout ! Je m’assieds, désespéré, sur une pierre de la cour d’honneur
déserte… Qu’estce que je fais, depuis plus d’une heure, sinon la plus
basse besogne du plus ordinaire policier… Je vais quérir l’erreur comme
le premier inspecteur venu, sur la trace de quelques pas « qui me feront
dire ce qu’ils voudront » ! Je me trouve plus abject, plus bas dans
l’échelle des intelligences que ces agents de la Sûreté imaginés par les
romanciers modernes, agents qui ont acquis leur méthode dans la lecture
des romans d’Edgar Poe ou de Conan Doyle. Ah ! Agents littéraires… qui
bâtissez des montagnes de stupidité avec un pas sur le sable, avec le
dessin d’une main sur le mur ! « À toi, Frédéric Larsan, à toi, l’agent
littéraire ! … Tu as trop lu Conan Doyle, mon vieux ! … Sherlock Holmes
te fera faire des bêtises, des bê tises de raisonnement plus énormes que
celles qu’on lit dans les livres… Elles te feront arrêter un innocent…
Avec ta méthode à la Conan Doyle, tu as su convaincre le juge
d’instruction, le chef de la Sûreté… tout le monde… Tu attends une
dernière preuve… une dernière ! … Dis donc une première, malheureux ! … «
Tout ce que vous offrent les sens ne sau rait être une preuve… » Moi
aussi, je me suis penché sur « les traces sen sibles », mais pour leur
demander uniquement d’entrer dans le cercle qu’avait dessiné ma raison.
Ah ! bien des fois, le cercle fut si étroit, si étroit… Mais si étroit
étaitil, il était immense, « puisqu’il ne contenait que de la vérité » !
… Oui, oui, je le jure, les traces sensibles n’ont jamais été que mes
servantes… elles n’ont point été mes maîtresses… Elles n’ont point fait
de moi cette chose monstrueuse, plus terrible qu’un homme sans yeux : un
homme qui voit mal ! Et voilà pourquoi je triompherai de ton erreur et
de ta cogitation animale, ô Frédéric Larsan ! » Eh quoi ! eh quoi !
parce que, pour la première fois, cette nuit, dans la galerie
inexplicable, il s’est produit un événement qui « semble » ne point
rentrer dans le cercle tracé par ma raison, voilà que je divague, voi là
que je me penche, le nez sur la terre, comme un porc qui cherche, au
hasard, dans la fange, l’ordure qui le nourrira… Allons ! Rouletabille,
mon ami, relève la tête… il est impossible que l’événement de la galerie
inexplicable soit sorti du cercle tracé par ta raison… Tu le sais ! Tu
le sais ! Alors, relève la tête… presse de tes deux mains les bosses de
ton front, et rappelletoi que, lorsque tu as tracé le cercle, tu as
pris, pour le dessiner dans ton cerveau comme on trace sur le papier une
figure géo métrique, tu as pris ta raison par le bon bout ! Eh bien,
marche maintenant… et remonte dans la « galerie inexplicable en
t’appuyant sur le bon bout de ta raison » comme Frédéric Larsan s’appuie
sur sa canne, et tu auras vite prouvé que le grand Fred n’est qu’un
sot. Manteau lacoste pas cher
Joseph ROULETABILLE octobre, midi. taille lacoste pas cherAinsi aije
pensé… ainsi aije agi… la tête en feu, je suis remonté dans la galerie
et voilà que, sans y avoir rien trouvé de plus que ce que j’y ai vu
cette nuit, le bon bout de ma raison m’a montré une chose si formi dable
que j’ai besoin de « me retenir à lui » pour ne pas tomber. Ah ! Il va
me falloir de la force, cependant, pour découvrir maintenant les traces
sensibles qui vont entrer, qui doivent entrer dans le cercle plus large
que j’ai dessiné là, entre les deux bosses de mon front ! Joseph
ROULETABILLE octobre, minuit. Chapitre Rouletabille m’offre à déjeuner à
l’auberge du « Donjon » Ce n’est que plus tard que Rouletabille me
remit ce carnet où l’histoire du phénomène de la « galerie inexplicable »
avait été retracée tout au long, par lui, le matin même qui suivit
cette nuit énigmatique. Le jour où je le rejoignis au Glandier dans sa
chambre, il me raconta, par le plus grand détail, tout ce que vous
connaissez maintenant, y compris l’emploi de son temps pendant les
quelques heures qu’il était allé passer, cette semainelà, à Paris, où,
du reste, il ne devait rien apprendre qui le servît. L’événement de la «
galerie inexplicable » était survenu dans la nuit du au octobre,
c’estàdire trois jours avant mon retour au château, puisque nous étions
le novembre. « C’est donc le novembre » que je reviens au Glandier,
appelé par la dépêche de mon ami et apportant les revolvers. taille lacoste pas cher
Je suis dans la chambre de Rouletabille ; il vient de terminer son
récit. Hoodie Lacoste pas cher Pendant qu’il parlait, il n’avait point
cessé de caresser la convexité des verres du binocle qu’il avait trouvé
sur le guéridon et je comprenais, à la joie qu’il prenait à manipuler
ces verres de presbyte, que ceuxci de vaient constituer une de ces «
marques sensibles destinées à entrer dans le cercle tracé par le bon
bout de sa raison ». Cette façon bizarre, unique, qu’il avait de
s’exprimer en usant de termes merveilleusement adéquats à sa pensée ne
me surprenait plus ; mais souvent il fallait connaître sa pensée pour
comprendre les termes et ce n’était point toujours facile que de
pénétrer la pensée de Joseph Rouletabille. La pensée de cet enfant était
une des choses les plus curieuses que j’avais jamais eu à observer.
Rouletabille se promenait dans la vie avec cette pensée sans se douter
de l’étonnement – disons le mot – de l’ahurissement qu’il rencontrait
sur son chemin. Les gens tournaient la tête vers cette pensée, la
regardaient passer, s’éloigner, comme on s’arrête pour considérer plus
longtemps une silhouette originale que l’on a croisée sur sa route. Et
comme on se dit : « D’où vientil, celuilà ! Où vatil ? » on se disait : «
D’où vient la pensée de Joseph Rouletabille et où vatelle ? » J’ai
avoué qu’il ne se doutait point de la couleur originale de sa pensée ;
aussi ne la gênaitelle nullement pour se promener, comme tout le monde,
dans la vie.
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