2014年12月21日星期日

sac imitation vanessa bruno Cest

Les gémissements s’étaient tus à nouveau. « Puisqu’on ne peut pas entendre, continua Rouletabille, on va aumoins essayer de voir… » Et il m’entraîna, en me faisant signe d’étouffer le bruit de mes pas, audelà de la pelouse jusqu’au tronc pâle d’un fort bouleau dont on apercevait la ligne blanche dans les ténèbres. sac imitation vanessa bruno noir Ce bouleau s’élevait juste en facede la fenêtre qui nous intéressait et ses premières branches étaient à peuprès à hauteur du premier étage du château. Du haut de ces branches onpouvait certainement voir ce qui se passait dans la chambre de MlleStangerson ; et telle était bien la pensée de Rouletabille, car, m’ayant ordonné de me tenir coi, il embrassa le tronc de ses jeunes bras vigoureuxet grimpa. Il se perdit bientôt dans les branches, puis il y eut un grandsilence. Làbas, en face de moi, la fenêtre entrouverte était toujours éclairée. Jene vis passer sur cette lueur aucune ombre. Sac Vanessa Bruno
L’arbre, audessus de moi,restait silencieux ; j’attendais ; tout à coup mon oreille perçut, dansl’arbre, ces mots : « Après vous ! … – Après vous, je vous en prie ! » On dialoguait, làhaut, audessus de ma tête… on se faisait des politesses, et quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir apparaître, sur la colonne lisse de l’arbre, deux formes humaines qui bientôt touchèrent lesol ! Rouletabille était monté là tout seul et redescendait « deux ! » « Bonjour, monsieur Sainclair ! » C’était Frédéric Larsan… Le policier occupait déjà le posted’observation quand mon jeune ami croyait y arriver solitaire… Ni l’unni l’autre, du reste, ne s’occupèrent de mon étonnement. Je crus comprendre qu’ils avaient assisté du haut de leur observatoire à une scènepleine de tendresse et de désespoir entre Mlle Stangerson, étendue dansson lit, et M. sac imitation vanessa bruno pas cherDarzac à genoux à son chevet. Et déjà chacun semblait en tirer fort prudemment des conclusions différentes. Il était facile de devinerque cette scène avait produit un gros effet dans l’esprit de Rouletabille, «en faveur de M. Robert Darzac », cependant que, dans celui de Larsan,elle n’attestait qu’une parfaite hypocrisie servie par un art supérieur chezle fiancé de Mlle Stangerson… Comme nous arrivions à la grille du parc, Larsan nous arrêta : « Ma canne ! s’écriatil… – Vous avez oublié votre canne ? demanda Rouletabille. – Oui, répondit le policier… Je l’ai laissée làbas, auprès de l’arbre… » Et il nous quitta, disant qu’il allait nous rejoindre tout de suite… « Avezvous remarqué la canne de Frédéric Larsan ? me demanda lereporter quand nous fûmes seuls. sac imitation vanessa bruno C’est une canne toute neuve… que jene lui ai jamais vue… Il a l’air d’y tenir beaucoup… il ne la quitte pas…On dirait qu’il a peur qu’elle ne soit tombée dans des mains étrangères…Avant ce jour, je n’ai jamais vu de canne à Frédéric Larsan… Où atiltrouvé cette cannelà ? Ça n’est pas naturel qu’un homme qui ne porte jamais de canne ne fasse plus un pas sans canne, au lendemain du crimedu Glandier… Le jour de notre arrivée au château, quand il nous eutaperçus, il remit sa montre dans sa poche et ramassa par terre sa canne,geste auquel j’eus peutêtre tort de n’attacher aucune importance ! » Nous étions maintenant hors du parc ; Rouletabille ne disait rien… Sapensée, certainement, n’avait pas quitté la canne de Frédéric Larsan. J’eneus la preuve quand, en descendant la côte d’Épinay, il me dit : « Frédéric Larsan est arrivé au Glandier avant moi ; il a commencé sonenquête avant moi ; il a eu le temps de savoir des choses que je ne saispas et a pu trouver des choses que je ne sais pas… Où atil trouvé cettecannelà ? … Et il ajouta : « Il est probable que son soupçon – plus que son soupçon, son raisonnement – qui va aussi directement à Robert Darzac, doit être servi parquelque chose de palpable qu’il palpe, « lui », et que je ne palpe pas, moi… Seraitce cette canne ? … Où diable atil pu trouver cette cannelà ? … » À Épinay, il fallut attendre le train vingt minutes ; nous entrâmes dansun cabaret. sac imitation vanessa bruno soldes Presque aussitôt, derrière nous, la porte se rouvrait et Frédéric Larsan faisait son apparition, brandissant la fameuse canne… « Je l’ai retrouvée ! » nous fitil en riant. Tous trois nous nous assîmes à une table. Rouletabille ne quittait pasdes yeux la canne ; il était si absorbé qu’il ne vit pas un signed’intelligence que Larsan adressait à un employé du chemin de fer, untout jeune homme dont le menton s’ornait d’une petite barbiche blondemal peignée. L’employé se leva, paya sa consommation, salua et sortit. Jen’aurais moimême attaché aucune importance à ce signe s’il ne m’étaitrevenu à la mémoire quelques mois plus tard, lors de la réapparition dela barbiche blonde à l’une des minutes les plus tragiques de ce récit. Sac Vanessa Bruno pas cher
J’appris alors que la barbiche blonde était un agent de Larsan, chargé parlui de surveiller les allées et venues des voyageurs en gare d’ÉpinaysurOrge, car Larsan ne négligeait rien de ce qu’il croyait pouvoir lui êtreutile. Je reportai les yeux sur Rouletabille. imitation cabas vanessa bruno pas cher« Ah ça ! monsieur Fred ! disaitil, depuis quand avezvous donc unecanne ? … Je vous ai toujours vu vous promener, moi, les mains dans lespoches ! … – C’est un cadeau qu’on m’a fait, répondit le policier… – Il n’y a pas longtemps, insista Rouletabille… – Non, on me l’a offerte à Londres… – C’est vrai, vous revenez de Londres, monsieur Fred… On peut lavoir, votre canne ? … – Mais, comment donc ? … » Fred passa la canne à Rouletabille. C’était une grande canne bamboujaune à bec de corbin, ornée d’une bague d’or. Rouletabille l’examinait minutieusement. « Eh bien, fitil, en relevant une tête gouailleuse, on vous a offert àLondres une canne de France ! – C’est possible, fit Fred, imperturbable… – Lisez la marque ici en lettres minuscules : « Cassette, bis, opéra… » – On fait bien blanchir son linge à Londres, dit Fred… les anglaispeuvent bien acheter leurs cannes à Paris… » Rouletabille rendit la canne. Quand il m’eut mis dans mon compartiment, il me dit : « Vous avez retenu l’adresse ? – Oui, « Cassette, bis, Opéra… » Comptez sur moi, vous recevrez unmot demain matin.

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