2014年3月19日星期三

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Un fusil de précision, capable d'abattre une cible à plus de 1.000 mètres. Cette arme est commercialisée par Arma Lite, une société américaine basée dans l'Illinois. Sur la pub, en guise de slogan, on peut lire ces mots : "AR-50A1, une œuvre d'art". "L'image publicitaire du David armé est une offense et enfreint la loi.", tweetait le ministre italien de la Culture Dario Franceschini, le samedi 8 mars. Nous allons agir contre la société américaine pour qu'elle retire tout de suite sa campagne publicitaire". Polo Lacoste femme pas cher
Passons sur l'aspect juridique et la question morale. Passons même sur le fait que l'AR-50A1, en soi, ferait un magnifique ready made duchampien, s'il crépitait à Versailles, dans le salon de Mars ou s'il se mirait dans la galerie des Glaces, parmi les décors de Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV.Précisons que "AR", dans "AR-50A1", est une abréviation de l'expression Assault Rifle Et rappelons avec Picasso que l'art, pardon, l'AR-50A1, est un mensonge qui nous permet d'approcher la vérité.Car, au-delà des légitimes polémiques, ce qui frappe instantanément dans ce nouveau David, c'est qu'il ferait une très honorable œuvre d'art contemporain. Ceci n'est pas une insulte.Imaginons que cette statue existe et qu'elle mesure 343 centimètres de haut, comme son double florentin de la Galerie de l'Accademia, je vous parie ma collection de sacs à mains Vuitton-Murakami qu'elle serait répertoriée, célébrée et coté, non sans raison, en tant qu'œuvre d'art. Le marchand d'art Larry Gagosian en serait gaga ! Et Sotheby's ! Et Christies !art, prépare la guerre. lot polo lacoste pas cher L'effet qui se dégage de ce David bellator est cent fois plus puissant que le Reliquaire Gun de Milunovic Mihael ou le Fusil-mitrailleur et smarties de Kata Legrady, par exemple. On voit par là que l'art contemporain n'a plus besoin d'artistes. Merci qui ? Merci Arma Lite, ce Goliath de la provocation, ce grand agitateur culturel qui prouve que l'art, pardon, l'AR-50A1 est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art.C’est la rencontre de deux folies qui ne ressemblent pas. En 1947, alors qu’il vient de passer plusieurs années à l’hôpital psychiatrique de Rodez où on lui a infligé une cinquantaine d’électrochocs, Antonin Artaud visite à Paris une exposition consacrée à Van Gogh. La vue de ces tableaux lui inspire un texte qu’il écrit en quelques jours : ce sera "Le suicidé de la société", un jet de lave où il accuse pêle-mêle la société, le frère du peintre et le docteur Gachet (chez qui Vincent a passé les derniers jours de son existence, à Auvers-sur-Oise) d’être responsables de la mort prématurée de l’artiste.Affirmant ainsi que "c’est pourtant bien après une conversation avec le docteur Gachet que Van Gogh, comme si de rien n’était, est rentré dans sa chambre et s’est suicidé". polo lacoste pas cher neuf
Artaud sait de quoi il parle :J’ai passé 9 ans moi-même dans un asile d’aliénés et je n’ai jamais eu l’obsession du suicide, mais je sais que chaque conversation avec un psychiatre, le matin, à l’heure de la visite, me donnait l’envie de me pendre, sentant que je ne pourrais l’égorger."L’exposition présentée au musée d’Orsay réunit ces deux géants de souffrance, les textes d’Artaud - peints sur les murs- et ses dessins (des autoportraits le plus souvent) venant faire écho aux tableaux de Van Gogh que l’écrivain cite dans son livre. La rencontre n’est pas une confrontation. Les œuvres de chacun sont présentés dans des salles différentes. Un premier choc : celui de quatre "Autoportraits" de Van Gogh accrochés côte à côte dans la seconde salle. Réalisés entre 1887 (Van Gogh se trouve alors à Paris) et septembre 1889 (il est alors interné à Saint Rémy de Provence), ils témoignent tout à la fois de la transformation de la manière de peindre et de celle de sa propre attitude.Dans le portrait parisien, souligné de traits obliques rouge, vert, bleu et jaune, le peintre affirme la volonté d’un être lumineux et encore sûr de lui.

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