On peut se poser la question. Elle aurait pu dire immédiatement : "J'ai
reçu du procureur, comme il en a l'obligation, une synthèse de la
procédure en cours sur l'affaire Sarkozy-Azibert-Hertzog". Il y a là une
maladresse puisque juridiquement, elle devait le savoir. Au-delà, la
question est de savoir si le droit actuellement établi est conforme aux
principes de séparation des pouvoir et d'indépendance de la justice.Non.
La France se demande depuis des dizaines années si elle doit donner à
l'autorité judiciaire son indépendance. Sous la IVe République, la
justice était sous l'influence du pouvoir législatif. Lacoste pas cher
Sous la Ve République, elle était sous l'influence du pouvoir
exécutif. Va-t-on enfin rendre la justice indépendante ? La question qui
se pose aujourd'hui. Et la droite, et la gauche hésitent. Notre culture
politique et juridique conduit à considérer la Justice comme un organe
soumis et suborné au pouvoir politique. Et ce depuis 1789, puisque la
Révolution française s'est faite contre les juges, leur interdisant de
contrôler l'administration et les lois. C'est totalement différent des
autres pays européens.Les politiques, quand ils sont au pouvoir
considèrent qu'il est mieux d'avoir la maîtrise de la justice. Polo Lacoste homme
D'alternance en alternance, il y a une reproduction. Lorsque la droite
est dans l'opposition, elle promet qu'elle donnera l'indépendance à la
justice. Puis quand elle est au pouvoir, elle est très contente de
nommer les procureurs qui suivront sa politique. Et la gauche fait à peu
près la même chose mais œuvre quand même davantage pour
l'indépendance.Trois exemples l'illustrent. Le premier : la réforme
Guigou, sous Jospin, a été bloquée par Jacques Chirac en 1999 qui n'a
pas voulu convoquer le congrès pour réviser la Constitution. Cette
réforme avait pour objet principal d'accorder plus de compétences au
Conseil supérieur de la magistrature et d'assurer l'indépendance du
parquet. Polo Lacoste femme
Deuxième exemple : pour la nomination du parquet, il faut l'avis simple
du Conseil supérieur de la magistrature Le ministre propose le nom d'un
procureur, le CSM donne son avis mais le ministre peut passer outre.
Les ministres de gauche n'ont jamais passé outre un avis négatif. A
droite en revanche, c'est arrivé régulièrement. Par exemple, pour
Philippe Courroye, le CSM avait émis un avis négatif pour sa nomination à
Bobigny mais le ministre l'a quand même nommé. Ce qui montre bien la
dépendance du parquet à l'égard du pouvoir politique.Enfin, après
l'élection de François Hollande, la ministre de la Justice a préparé une
réforme de la Constitution pour étendre les compétences du CSM et
notamment, faire en sorte que les membres du parquet soient nommés sur
avis conforme et non sur avis simple. La droite a fait échouer cette
réforme en refusant de la voter.
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