Pour lecolonial qui fonde un empire, le sens de la vie est de 
conquérir.  Lesoldat méprise le colon. Mais le but de cette conquête 
n’étaitilpas  l’établissement de ce colon ? Ainsi dans l’exaltation de 
nosprogrès,  nous avons fait servir les hommes à l’établissement 
desvoies ferrées, à  l’érection des usines, au forage de puits de 
pétrole.Nous avions un peu  oublié que nous dressions ces 
constructionspour servir les hommes. Notre  morale fut, pendant la durée
 de laconquête, une morale de soldats. Mais  il nous faut, 
maintenant,coloniser. Il nous faut rendre vivante cette  maison neuve 
qui n’apoint encore de visage. lunettes pas cher
La vérité, pour l’un, fut de bâtir, elle est,pour l’autre, d’habiter.  
Notre maison se fera sans doute, peu à peu, plus humaine. Lamachine  
ellemême, plus elle se perfectionne, plus elle s’effacederrière son  
rôle. Il semble que tout l’effort industriel del’homme, tous ses  
calculs, toutes ses nuits de veille sur les épures,n’aboutissent, comme 
 signes visibles, qu’à la seule simplicité,comme s’il fallait  
l’expérience de plusieurs générations pourdégager peu à peu la courbe  
d’une colonne, d’une carène, ou d’unfuselage d’avion, jusqu’à leur  
rendre la pureté élémentaire de lacourbe d’un sein ou d’une épaule. Il  
semble que le travail desingénieurs, des dessinateurs, des calculateurs 
 du bureau d’étudesne soit ainsi en apparence, que de polir et 
d’effacer,  d’alléger ce raccord, d’équilibrer cette aile, jusqu’à ce 
qu’on ne la  remarqueplus, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une aile 
accrochée à un  fuselage,mais une forme parfaitement épanouie, enfin 
dégagée de  sagangue, une sorte d’ensemble spontané, mystérieusement 
lié, etde la  même qualité que celle du poème. Il semble que 
laperfection soit  atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, 
maisquand il n’y a plus  rien à retrancher. Au terme de son évolution,la
 machine se dissimule. fausse carrera pas cher
 La perfection de l’invention confine ainsi à l’absenced’invention. Et, 
 de même que, dans l’instrument, toutemécanique apparente s’est peu à  
peu effacée, et qu’il nous estlivré un objet aussi naturel qu’un galet  
poli par la mer, il estégalement admirable que, dans son usage même, la 
 machine peuà peu se fasse oublier. Nous étions autrefois en contact 
avec  une usine compliquée.Mais aujourd’hui nous oublions qu’un moteur  
tourne. Il répondenfin à sa fonction, qui est de tourner, comme un cœur 
 bat, etnous ne prêtons point, non plus, attention à notre cœur.  
Cetteattention n’est plus absorbée par l’outil. Audelà de l’outil, et  
àtravers lui, c’est la vieille nature que nous retrouvons, celle  
dujardinier, du navigateur, ou du poète. carrera lunettes pas cher
C’est avec l’eau, c’est avec l’air que le pilote qui décolle entreen  
contact. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l’appareildéjà creuse 
 la mer, contre un clapotis dur la coque sonne commeun gong, et l’homme 
 peut suivre ce travail à l’ébranlement de sesreins. Il sent 
l’hydravion,  seconde par seconde, à mesure qu’ilgagne sa vitesse, se 
charger de  pouvoir. Il sent se préparer dansces quinze tonnes de 
matières, cette  maturité qui permet le vol.Le pilote ferme les mains 
sur les commandes  et, peu à peu, dansses paumes creuses, il reçoit ce 
pouvoir comme un  don. Lesorganes de métal des commandes, à mesure que 
ce don lui  estaccordé, se font les messagers de sa puissance. Quand 
elle estmûre,  d’un mouvement plus souple que celui de cueillir, le 
pilotesépare  l’avion d’avec les eaux, et l’établit dans les airs.
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